8 mars 2015
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Préservons l'eau de nos ruisseaux et de nos rivières
Dans les différents cours d’eau du Pays de Volmunster, les riverains ont souffert énormément des crues du 15 octobre1981, puis en 1993 et 1996. Ces inondations ont rappelé avec force qu’une gestion plus rigoureuse des zones inondables était nécessaire. La communauté des communes, suite à une déclaration d’utilité publique du préfet de la Moselle a fait enlever les embâcles dans le lit mineur des différents ruisseaux et fait nettoyer le lit supérieur permettant l’étalement des crues.
La préservation des zones inondables a permis l’étalement des crues et supprimer les inondations. Certaines communes entretiennent les lits supérieurs grâce aux Highland cattle. Par contre, il faut protéger le lit inférieur des petits ruisseaux où souvent il est piétiner par des bovins.
Dépôt de détritus
Des usagers de la nature nous signalent que depuis plusieurs années, «l’état des rivières s’est fortement dégradée par la présence non esthétique de nombreux détritus en tout genre (bouteilles plastiques, matériaux de construction divers, polystyrène, ballons de foot, sacs plastiques, les viscères de sanglier, etc.) qui flottent à sa surface et s’accrochent dans les branchages du rivage.
Si ce phénomène peut s’expliquer en partie par un apport d’objets ravinés lors des fortes crues annuelles du cours d’eau, Il est cependant certain et prouvé, que des personnes indélicates y jettent délibérément des sacs entiers de déchets ménagers.
Certaines bouteilles contiennent encore des liquides qu’il n’est pas toujours possible d’identifier (huiles, produits ménagers etc.) de sorte que des éléments nocifs peuvent se mélanger à l’eau.»
Le mauvais geste
En effet, depuis deux mois environ, les usagers de la nature ont repêché plusieurs sacs de tri avec déchets ménagers dans la Horn. Les faits se reproduisent particulièrement à certains endroits, car il est facile de jeter un sac par-dessus la rampe du pont sans même s’arrêter en voiture. C’est ainsi qu’il y a deux semaines, a découvert, sur terre cette fois-ci, un dépôt sauvage de gravats et de restes industriels, d’une contenance de l’ordre d’une petite remorque, (briques rouges, tôles diverses, tuyaux de fourneau, copeaux métalliques de tournage, même des viscères de sanglier etc.) à l’entrée de la nouvelle piste cyclable de la vallée de la Horn juste à proximité du pont concerné.»
Concernant l’impact sur la rivière, il ne s’agit de toute évidence que de la partie visible de l’iceberg flottant à la surface. Probablement de nombreux détritus ayant coulé depuis le temps que cela perdure, gisent envasés au fond du lit mineur et polluent l’eau. La façon d’opérer nous conduise à supposer qu’il s’agit là d’agissements perpétrés par des gens indélicats qui veulent nuire à la société, (réfractaire au système actuel de collecte, secteur non desservi, vengeance etc?). Ces faits ne peuvent plus être tolérés et il faudrait absolument y mettre un terme. Faut-il à nouveau des inondations pour réveiller les responsables comme en 1981? « On ne jette rien dans les ruisseaux, ni dans les rivières. L’eau des rivières doit être exclusivement réservée aux poissons et à toute la faune aquatique. On ne doit rien y jeter, ni remblayer le lit supérieur d’un cours d’eau afin de permettre l’écoulement de l’eau lors des fortes précipitations. Nous s avons vues les inondations dans le midi, mais cela peut également se produire dans notre région. Faut-il à nouveau des inondations au Bitcherlandf pour veiller à l'état de nos rivières et de leur lit supérieur» nous explique un ami de la nature.
Joseph Antoine Sprunck